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« L’or des fous » ?  Nom que l’on donnait aussi à la pyrite au vu de son éclat métallique brillant de tonalité dorée plutôt terne.

En effet, durant la ruée vers l’or… la méconnaissance et le désespoir de bien des mineurs les menèrent à confondre la pyrite et la chalcopyrite (sulfure double de fer et de cuivre) avec l'or, à cause de leur éclat et leur couleur. Paradoxalement, la pyrite contient des traces d'or (car arsenic et or sont des éléments qui entrent dans la structure de la pyrite via une substitution couplée) ; ce métal précieux prospecté dans les sédiments provenant notamment de la diffusion de son élément chimique hors du minéral de pyrite pendant des millions d'années. Les gisements les plus remarquables de pyrites se situent au Pérou et dans plusieurs pays européens comme la France, l’Italie, l’Espagne ou encore la Slovaquie…

La pyrite fait partie de ces pierres qui surprennent par leurs formes singulières. Cette espèce minérale est composée essentiellement de disulfure de fer, polymorphe de la marcassite ; elle peut contenir des traces de nickel, cobalt, arsenic, cuivre, zinc, argent, or, thallium, sélénium et vanadium. Cette pierre appartient au système cristallin dit cubique. Elle a une cassure irrégulière (aspect de la surface après avoir été soumis à une contrainte ou une percussion) ou dite aussi conchoïdale (concave ou convexe). Son trait (trace obtenue par frottement) est d’un vert qui vire au noir dégageant une odeur de soufre.

Poids de la sphère = 580 gr. Son diamètre d’~ 64 mm. Son volume en m3 = 0,0001372 ou 1,4 dl.  [4/3 π *r3 ]

Sa masse volumique est ~ 4,3 kg / li ou de 4,3 to / m3. Sa dureté est de 6 à 6.5 sur l’échelle de Mohs. 
 

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