Avec un regard neuf et depuis le 17 janvier 2019, le Musée d’art de Pully se penche sur l’oeuvre de Jaques Berger (1902-1977). Figure élégante, subtile, au parcours singulier, presque inclassable, le peintre et lithographe vaudois a connu tant les courants internationaux d’avant-garde que la scène artistique locale.
Lors d’une interview d’archive sur Espace 2, Jaques Berger répond avec malice à une question de la journaliste :
« Quand on est jeune : on s’accroche aux branches et puis …»
Cette réplique, toute simple, chargée de bon sens est tellement vraie qu'elle ne peut que trouver un écho en chacun de nous. Et si ce n’est pas encore fait, il est temps de lâcher parfois les amarres de son « académisme en tous genres » et de se laisser porter sans a priori par ses rêves et son imaginaire !
Ces élucubrations ou fabuloseries (au sens littéraire, bien sûr) ne sont que le lieu de la fantaisie, de l’insolite merveilleux ou de l’espace qui offre à l’outil un nouvel éclairage, une renaissance en quelque sorte ; lui le façonné de la forge d’antan et qui jusqu’à ce jour, rouillait au fond d’une remise humide, tristement oublié …
… c’est peut-être aussi le lieu idéal pour la recherche d’une plus grande liberté d’expression pigmentée parfois d’un esprit mutin, voire dada sur les bords et qui s’amuse de la tradition ou ruse avec les conventions et les convenances, sans afficher toutefois de l’irrespect pour ces trois grandes dames.
ET juste avant de se saluer, un dernier propos entendu aussi tout récemment, celui de la comédienne Anna Pieri : « Lorsque l’on court, le quotidien laisse le pas à l’imaginaire. Le mien est riche, je ne suis jamais seule ! » Et elle enchaîne un peu plus loin dans l’interview : « Pour les choses qui ne se sont pas faites, il y a toujours une raison. Le refus, il faut le laisser aller »
Alors, à vos plumes ou à vos claviers, vous avez tous une expérience, un vécu à nous faire partager ...
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