Chronique de l’ibis, mais lequel ?

Sauvé de la déchetterie, un vieux « pic » m’a mis rapidement sur la piste d'un ibis au cou noir.

Mais lorsque l’on évoque le joli nom d’ibis, la première référence de cet oiseau échassier est l’ibis sacré, lequel vivait au bord du Nil dans l’Egypte antique. Il jouissait alors d’une grande ferveur populaire.

Des amulettes en forme d’ibis étaient portées par les Egyptiens dans un but prophylactique et son bec était alors assimilé à un instrument d’écriture.

Il était même considéré comme le doigt du scribe !

De nos jours, qu’il soit blanc, noir ou sacré, c’est un oiseau carnivore qui se nourrit de reptiles, de poissons et de crustacés. Son long bec fort et recourbé lui sert à capturer sa nourriture dans la vase des marais, des rivières et autres endroits où l’eau est peu profonde…

En voilà une version où le granite moucheté de Mont-Blanc s’allie au calcaire noir de Saint-Triphon. L’assemblage d'une pince à feu et d’une fourche-bêche assure le support du tout. Enfin, notre pic de mineur ou de terrassier joue avec bonheur le rôle du doigt du scribe égyptien.

Et si cette fois, vous faisiez fonctionner votre doigt de scribe du 21 ème siècle ?

A bon entendeur, salut et bien cordialement.

Mais, c'est J-2, alors à tout de suite !

Venez, car tout est en place et l'espace est magnifique !