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  • Photo du rédacteurPapipe

Alors cet oiseau : vert ou africain ?

Lorsque je pensais ou évoquais « L’oiseau vert » ce n’était pas en référence à l’oiseau forestier endémique de la Réunion, qui est aussi appelé Oiseau-lunettes vert, mais bien plutôt à … « L’oiseau vert », la pièce de Carlo Gozzi magnifiée par Benno Besson ; un coup de foudre pour sa fabuleuse mise en scène vue en juin 1985 au Municipal de Lausanne ( oui, il y a 37 ans ) …


Mais, située à l’Est de l’Afrique et de Madagascar, cette île est encore un tout petit peu africaine … n’est-il pas ?

Aussi, le violet prendra-t-il la place du vert : choix dicté par l’heureuse opportunité d’avoir retrouvé un bloc de ce beau calcaire africain appelé parfois « violet marocain ou algérien » selon les circonstances … et les marbriers ! Il sera façonné et poli fin à souhait par le tailleur de pierre Yves Kolly, fidèle compagnon depuis tant d’années.



A vrai dire et depuis fort longtemps, mon classeur archive un croquis qui a crayonné les formes d’un oiseau, mais de manière très épurée … avec juste comme folie une queue en céramique ! Portant le nom de "Grès noir UTAH chamotte fin ", c’est une terre noire dite « d’Afrique » qui est retenue.

Puis … « Fabracabricadabra » … et les doigts de la fée Marie-Jo Corral créent la plume délicate et aérienne …


Son perchoir est également particulier avec sa pelle de cheminée inversée et son trépied de pot de fleurs, lui offrant la stabilité souhaitée.



Photo du Beaujolais qui nous dit :


Le chemin … Voyageur… Juste le chemin … sans but à atteindre et sans laisser de traces.

Juste le chemin ! Voyageur.

Mais, Si le rêve dessine le chemin et que le dessein l'ouvre, alors le regard et l’émotion lui donneront forme et couleur.

Aussi rappelons-nous :

« Le moment présent est une frêle passerelle.

Si tu le charges des regrets d’hier et de l’inquiétude de demain, la passerelle cède et tu perds pied.

Vis le jour d’aujourd’hui en toute confiance… »

St Augustin


OUIIIILLE…C’est la 100ème rubrique ! Mais qui l’eut cru ? … Et juste avant l’exposition Musart de novembre 2022 : l’occasion rêvée pour un bref bilan.


D’aucuns (mais faut-il vraiment y mettre un s ?) souhaiteraient que mes chroniques soient parfois plus courtes ! ET cela m’interroge vraiment …

En fait, je les ai toujours considérées comme les pages de mon journal …que l’on peut feuilleter ou pas, selon son humeur ou son intérêt.


A cet instant même, Je pense aussi à Montaigne qui disait dans ses Essais :

« Je n’enseigne pas… je raconte »

Propos du XVI -ème siècle. Et vous, quel est votre avis ? Merci de votre retour.





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