top of page
Rechercher
  • Photo du rédacteurPapipe

Chronique, blog, journal, gazette ou billet du jour ?

Dernière mise à jour : 4 juin 2020

Ce propos !... Comment faudrait-il donc le qualifier ? ...

En revanche, c’est avec du grès coquillier bleu de la Molière que j’ai souhaité donner forme à une poule au joli nom de « Talève sultane »

Pour mettre en valeur le blanc pur de son postérieur appelé sous-caudales, c’est un marbre venu de Turquie qui relève le défi avec distinction. Il souligne ainsi une caractéristique importante de son identification à grande distance. Puis ,...


... une belle grande tenaille et une ancienne poignée de bêche s’assemblent pour relier le corps aux pattes, lesquelles sont découpées dans de petits socles de bineuse posés sur une pelle carrée qui n’attendait pas tant d’honneur…oubliée qu’elle était depuis des plombes dans un coin humide d’appentis ! Enfin, pour son puissant bec, ce sont les mâchoires d’une pince ou cisaille à tôle qui font l’affaire !


De tous temps, cet oiseau ( Rallidés ) est présent en Espagne , plus particulièrement dans le delta du Guadalquivir. Depuis quelques dizaines d'années, cette Talève a reconquis les côtes méditerranéennes jusqu'à la hauteur du delta du Rhône, une région bien connue sous le nom de Camargue.

Cet oiseau sédentaire n’aime pas la rudesse des hivers, mais affectionne particulièrement les roselières entrecoupées de canaux et de plans d'eau. La Talève est surtout visible en hiver lorsque le contraste entre sa couleur sombre et le marron clair de la roselière est le plus important.



Néanmoins, elle peut aussi être repérable au cri qu'elle lance au moment de son envol. Ce dernier ressemble à celui d’une petite trompette, mais pas seulement ; riche et varié, son répertoire est constitué de nombreux caquètements et gloussements doux, du genre "tchouk ! tchouk !"

De pouvoir l’observer lorsqu'elle se nourrit, c’est chanceux et spectaculaire. En effet, elle utilise sa patte droite avec une extraordinaire dextérité.



Relevée à mi-hauteur, elle s’en sert comme support pour découper les végétaux avec son puissant bec. « La force de ce dernier et l’adresse de ses pattes font merveille ! »


Comme dit plus haut, la Talève sultane n’aime pas la rudesse des hivers. Voilà par conséquent, une occasion rêvée de la mettre en scène dans notre région broyarde où les jours de neige et de gel ne se comptèrent que sur les doigts d’une main en cet hiver 2020.

Néanmoins, la vague intrusive a perturbé les habitudes de cet oiseau et ce n’est qu’en « ce joli, joli mois de mai », comme disait Bourvil, qu’elle retrouve sa pleine liberté... Concept évoqué par Paul Eluard en 1942 qui prend tout son sens également en cette période particulière : « Sur la santé revenue, sur le risque disparu, sur l’espoir sans souvenir, j’écris ton nom, Liberté ». ( Merci pour ce rappel poétique reçu de Geneviève de Pully )


Merci réitéré pour votre intérêt et votre fidélité à suivre mes élucubrations. Vous êtes de plus en plus nombreux (ses) à visiter le site. Ce constat me ravit bien évidemment, mais il pousse aussi le curseur vers le plus. Reste donc un équilibre à trouver et à maintenir pour que l’outil ou la pierre soient toujours les déclencheurs de l’élucubration et sa chronique.

Salut et tiens-toi joyeux !


98 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

Comentários


bottom of page