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  • Photo du rédacteurPapipe

Chronique du mot-clé

Dernière mise à jour : 21 mai 2020

Cela fait une trentaine de jours que l’on nous parle de confinement et que progressivement des directives suivies de dispositions sont édictées et mises en place.

Pour chacune ou chacun d’entre nous et selon son « statut » au sens large du terme… c’est-à-dire âge, situation sociale, environnement, obligations et particularités, pour ne citer que quelques têtes de chapitre de nos trajectoires personnelles …il a fallu s’adapter, composer, inventer, accepter et prendre patience pour affronter au mieux cette vague intrusive, laquelle nous a rapidement envahis puis submergés !

De toute part et de tout bord, les médias comme d’ailleurs nos édiles nous affirment qu’ils sont là pour nous, qu’ils ne nous laisseront pas tomber…. Que…et que… le terme de solidarité jaillit à chaque minute et fleurit dans chaque propos. Il est le mot clef, le terme à la mode, le sésame qui ouvrira toutes les portes et résoudra toutes les énigmes…Mais au fait, qu’est-ce qui se cache derrière ce mot que l’on veut si fédérateur… ?

Le livre aux définitions nous dit : « La solidarité est traditionnellement un devoir social ou une obligation réciproque d'aide et d'assistance ou de collaboration gracieuse qui existe entre les personnes d'un groupe ou d'une communauté du fait du lien qui les unit. Il n'y a pas de solidarité en dehors d'un groupe fermé »


Souhaitons dans un 1er temps que ce confinement fasse prendre 2 « ailes » à balade pour que notre voyage devienne plus vertical, que musique et poésie nourrissent notre imaginaire et nos rêveries !

Mais espérons, aussi et vivement, que l’esprit de solidarité prenne corps au sens large du terme, que le « nous » dorénavant ratisse plus large que le « je » … et qu’à terme nous osions peut-être dire que cette vague intrusive nous a permis de grandir un peu au travers de la générosité, la cohérence et la simplicité.


Pour le reste, faut-il préciser que les élucubrations sont en mode du pas à pas à distance sociale ? le courrier postal avec maquette ou croquis détaillé, le propos téléphonique ou très exceptionnellement la vidéo-conférence sont les outils modernes utilisés.




Ainsi, aussi bien du côté du fer rouillé que de celui de la pierre façonnée, l’échange et le partage sont restés possibles. Mais sous l’arbre de mai prochain, je crains fort que la fête ne soit ternie. Pour cette date en effet, leur ultime assemblage ou alliage n’aura pas eu lieu. Mais le temps des cerises reviendra… réjouissons-nous. Salut, tiens-toi joyeux et confiant.

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