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Décoration - Expo, périlleuse aventure ?

  • Photo du rédacteur: Papipe
    Papipe
  • 20 mars
  • 3 min de lecture

Albatros blanc et Cacatoès noir se font face

Lorsque ce propos paraîtra, la

« Décoration - Expo » mise à disposition pour l’inauguration du restaurant tout neuf tout beau de la Douane,

fera partie de notre passé proche :

 

Portes ouvertes et « partie officielle » dès 18 h 00, vendredi 14 mars.



Sans trop y croire, on avait plutôt pensé que ce serait une belle occasion d’aller à la rencontre de personnes qui ne fréquentent pas les expositions,

et donc à priori peu intéressées par ce type de démarche !


Malheureusement, la réalité se révéla sévère : en tout 1er lieu, la curiosité et l’intérêt de nos Moudonnoise et Moudonnois étaient d’accéder au buffet offert par les nouveaux tenanciers pour … se restaurer, sans trop se soucier du résultat de cette importante rénovation du bâtiment communal. **

En résumé, pari perdu pour un 1er bilan dressé rapidement, certes, et du genre :

« Miam, miam, volontiers…pour le reste, ce n’est pas trop notre préoccupation ! »

**************

Albatros, Cacatoès noir, Cacaoui, Canard-signe chinois, Grèbe huppé,

Fuligule pincé, Fuligine verde et Outarde inquiète seront au restaurant.

 

Oiseau africain, Sarcelle cannelle et Tête de Licorne

ont trouvé leur place au café.

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Durant les 4 jours festifs des Brandons, elles sont mises à l’abri et retrouveront dès

Le 26.03, et pour quelques semaines encore, leur place au restaurant comme au café.


** Après cette analyse à chaud, mise en forme le soir même, il me reste le secret espoir de m’être trompé profondément dans cette appréciation !

et dès le lendemain … A l’ouverture du restaurant, d’aimables messages de retour me parviennent, et même des coups de cœur se précisent …

Cette aventure en rive gauche de la Broye est « délicieuse ».



Nous ne pouvons que vous recommander le restaurant : les premiers retours sont flatteurs !

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20 mars 2025

En ce 1er jour du printemps me revient en mémoire ce très beau poème

de Robert Lamoureux, appris au début des années 60 …

 

Et, en ces temps tourmentés, sa lecture nous fait du bien !

 

 

On a beau dire mais le printemps, c'est quand même une bien jolie chose

Sur les rosiers il pousse des roses et les pommiers s'habillent en blanc.

 

Mais l' printemps, c'est vraiment dommage, Il a beau venir bien habillé,

C'te pauvre terre a tellement d'ouvrage qu'elle a même plus le temps d' le r'garder.

Pensez donc, la bombe atomique, c'est tellement plus préoccupant !

A l'époque où l'printemps rapplique, aller se promener c'est perdre son temps.

 

Moi je veux bien mais je peux vous dire qu'à force de jouer les blasés, les repus,

Il y a une chose qui pourrait se produire, c'est que le printemps, il ne revienne plus.

Y aura toujours des feuilles aux branches, des nuits chaudes et des fleurs de mai,

 Des marguerites et des pervenches, mais c'est votre cœur qui sera fermé.

 

Vous vivrez dans l'indifférence, vous s'rez pire que des morts-vivants

Vous n'aurez plus que l'opulence seulement vous n'aurez plus le printemps.

L'cœur d'un homme c'est grand, mais quand même, faut pas y mettre tout à la fois,

S'il est bourré d'fric à l'extrême, ben l'printemps, il entrera pas.

 

On peut toujours construire des bombes, inventer des médicaments

A quoi ça sert si d'vant la tombe, on n'a jamais connu Le printemps ?

Alors, Messieurs qui m'nez la Terre, pensez à nous, humbles vivants,

Car au fond nous sommes nécessaires, car c'est nous qui gardons l'printemps !

 

Vous pensez bien que si, dans l'monde, le printemps fleurit chaque année,

C'est pas pour ceux qui font les bombes, c'est pour ceux qui les prennent sur le nez.

Il vient en s'disant qu'en somme, nous, on n'est responsable de rien,

Et comme il nous aime comme nous sommes, c'est pour nous, les petits, qu'il vient.

.

Alors, Messieurs les intouchables, quand l' soleil s'ra dans vot' bureau

 Accoudez - vous sur votre table et dites-vous, dans ce rayon tout chaud :

 "Voilà les feuilles qui repoussent, bonjour printemps, assieds- toi là"

 

Et dans une frêle odeur de mousse, le printemps dira d'une voix douce :

« Ce sont les humbles qui m'envoient »

 

 
 
 

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