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Encore un héron cendré ? Mais !

  • Photo du rédacteur: Papipe
    Papipe
  • 22 mai
  • 3 min de lecture

Oui, au fait pourquoi ?

Premièrement, c’est un oiseau - échassier que j’aime bien voir, qui m’émeut et auquel je m’identifie volontiers.

De préférence, il fréquente les milieux humides très variés, depuis les lacs et les grands marais jusqu'aux petits fossés agricoles ou mares de jardins ; mais il est possible aussi de le trouver en milieu urbain où sa distance de fuite est alors considérablement raccourcie. 

Protégé depuis 1974, le héron n'a guère d'ennemis : il est même capable de vivre près de l'homme et peut ainsi être vu en pleine ville à proximité des plans et cours d'eau urbains.

Souvent solitaire ou en petits groupes, il se montre fréquemment et de plus en plus près des axes routiers, me semble-t-il …

Quand il chasse, le héron cendré peut demeurer longtemps immobile, le cou dressé, en attendant le passage d'une proie. Son cri se traduit par un fort croassement : « fraaank »

Deuxièmement et depuis quelques années, j’ai en stock du « Grès coquillier de la Molière » pour cet échassier ; un bloc de tonalité bleu et un de tonalité jaune qui attendent que l’on s’occupe d’eux !

D’autant que les deux premiers ardéidés (2017 et 2022) ont migré un peu trop rapidement, non pas vers le Sud de la France ou l’Afrique du Nord, mais bien pour des terres vaudoises de proximité.

Dès lors, croisons les doigts pour que celui-ci se plaise « de par chez nous » plus longtemps … tout en sachant que nous le laisserons librement s’envoler ! Mais il devra attendre encore quelques jours pour recevoir son bec ...


Enchaînons donc malicieusement avec cet adage d’un auteur inconnu :

« Voyager dans l’imaginaire n’est pas un projet mais un état d’esprit »

Et enrichissons - le de ce proverbe juif :

« Donnez des racines à vos enfants, il en poussera des ailes ! »



En revanche, nous accordons cette fois la priorité à la pierre pour l’ensemble de son corps ; le fer étant réservé aux extrémités, à savoir : bec, plumes, jambes et pattes de l’échassier.


Dès lors, son nom est tout trouvé. Nous l’appellerons : 

« Héron coquillier de la Molière »


La chance d’avoir ces deux blocs de pierre de la Molière en tonalité différente nous offrait l’opportunité de marquer avec délicatesse cette nuance de couleur que l’on perçoit aussi entre le haut et le bas du corps de cet échassier.



Grand merci à celles et ceux qui ont pris un peu de temps pour lire cette chronique.  La notice ** ci-dessous vous permettra dorénavant de ne plus confondre héron et grue …

 

ET nous voilà au joli mois de mai que Bourvil ou Tino Rossi ont chanté… le 1er avec tristesse et nostalgie et le second avec entrain.  Le choix est donc vite fait !

C’était trop beau pour être vrai                Joli mois que le mois de mai

Oh, mon amour, comme il pleuvait !        Joli mois que le mois de mai

     Quel temps choisi pour le muguet           Joli temps que le temps de mai

 

 

 ** Information ornithologique :

Le héron cendré se confond parfois avec la grue cendrée. Celle-ci est un oiseau migrateur, venu du Grand Nord pour passer l’hiver en France ou en Suisse. Sa taille est plus grande, son cou est tendu durant le vol, le dessus de sa tête est déplumé et rouge, son cri : Grrou ! Ses vols en forme de V sont iconiques. Donc un migrateur intéressant… Peut-être, une fois… cou et tête de grue cendrée feront l’objet d’une inspiration… ?        

(Salamandre no 286, fév.- mars 2025)


Fraaank ..., oui le cri du héron pour saluer, non pas la proie qui passe, mais bien la belle prestation du tailleur - sculpteur Marc Pauchard, toute en finesse, dextérité et savoir-faire.  Bravo à l’artiste du Brassus.

 

C’est aussi l’occasion rêvée de revenir sur les expressions « savoir-faire » et « faire-savoir » Formules : Oh ! combien divergentes …

La première regroupe l’ensemble des compétences et des connaissances acquises dans un art ou un métier. C’est surtout l’illustration d’une expérience pratique qui témoigne d’une belle maîtrise technique dans un ou plusieurs domaines.

La seconde exprime dans le langage courant, le souhait d’attirer l’attention sur quelque chose ; alors que dans sa version actuelle, c’est plutôt l’acte de donner des explications ou de faire des théories sur un domaine pour lequel, et trop souvent, l’intervenant a fort peu ou pas de vécu ou d’expériences pratiques !


En forge et pour la première fois, il a fallu faire face au problème du matériau de la pince choisie pour le bec. En effet, la fonte « cassante » de l’outil a mal supporté le façonnage, lequel tendait à rendre le « bec » plus pointu. La « restauration » a donné pas mal de sueurs froides à notre forgeron …épisode inhabituel en ces lieux !



L’ouverture d’esprit n’est pas forcément synonyme de fracture du crâne !

        (Elle pourrait bien être signée Coluche ?)

 

 
 
 

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