Oui et pour le bonheur de nos yeux, le polissage de ce calcaire rouge espagnol « Sangre de Toro » nous dévoile à nouveau les magnifiques nervures de sa structure. Que voilà une belle confirmation.
Une seconde ammonite a donc vu le jour et « Ammonite espagnole » sera son nom. Bien que sa mise en espace et en valeur soit différente, c’est un fruit qui garnissait l’arbre de mai.
Pour son assise, il a fallu apprivoiser une ancienne pioche sortie des gorges de l’Allier, un vieux piton d’Essertines et une pelle ronde du coin.
A la forge de Ropraz, leur rencontre s’est bien déroulée grâce à la dextérité de son ferronnier. Merci et grand bravo à toi, Vincent.
De même, admirez mais ne cherchez plus. Simplement, l’œil et les bras du mollusque proviennent d’une petite fourche qui s’est laissé faire …
Aussi, il est grand temps de revenir à l’entête de ce billet. L’occasion rêvée de vous faire partager une réaction au proverbe persan et ceci grâce à l’envoi d’une amie nous citant le propos du diacre Rindlisbacher.
« L’émerveillement et l’ennui ont cette même faculté, celle de mettre le temps sur PAUSE »
OUI, l’émerveillement est le désir de savoir. L’ennui est donc le préambule par excellence de l’émerveillement. Du coup, offrons-nous le temps de s’ennuyer…
Tout prochainement, d’autres papillons quitteront l’arbre fleuri… Ibis césar, Malard du Buron, Colomba colorato annoncent déjà une belle vendange automnale ! Réjouissons-nous.
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