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  • Photo du rédacteurPapipe

Faucon pèlerin … ou crécerelle ? *

Dernière mise à jour : 14 août 2022



C'est en 2013 que cette élucubration est installée sur l’un des parapets de notre balcon. Que des vieux outils !


En juillet 2018, l’idée de lui donner un corps émerge en trouvant un bloc de tuf calcaire de Baulmes dont la structure alvéolée est fort plaisante. Son faible coefficient (1,65) de masse volumique est particulièrement bien adapté à sa mise en œuvre. Son poids avoisine les 4 kg.




Juillet 2022 : les plan et coupe ressortent alors du cartable pour passer au façonnage de cette roche qui porte aussi le nom de travertin **.

Très exposée par la suite, elle subira donc un traitement particulier, à savoir : une application propulsée en 2 couches d’un vernis incolore de carrosserie.

Mais dans l’attente de retrouver sa place sur le parapet, vite une 1ère photo pour marquer cette mutation. (… pas terrible, on pourra faire mieux…) .



Si le faucon pèlerin, petit rapace, a la particularité d’être l’oiseau le plus rapide du monde en piqué… c’est néanmoins pour sa qualification de pèlerin que nous le choisissons en vue d’apporter un dénouement à cette chronique.

Par définition, le pèlerin est empreint de piété ; une vertu rare, soulignée ici dans sa signification littéraire, à savoir : attachement fait de tendresse et de respect.

Tout en écrivant ce propos, c’est la description du Vaudois, citée parfois par Feu Auguste (20.02.20) qui nous vient naturellement à l’esprit :

« Le Vaudois, c’est une forme d’épaisseur feinte, de lourdeur qui cache une finesse insondable, une subtilité incroyable teintée de malice et d’ironie »

Alors, pour chasser notre tristesse, levons notre verre de chasselas ... Santé !


* Les ornithologues diront que mon faucon pèlerin a le dos brun du faucon crécerelle… et ils auront pleinement raison. Ce sont deux petits rapaces diurnes parmi les plus communs en Europe. Mais les différencier n’est pas toujours chose aisée, surtout pour l’amateur que je suis.

Mais, en 2013, « Pèlerin » me parlait plus que « Crécerelle ». En ce début-août, la revue Salamandre nous apprend que le second nommé est appelé « le faucon de l’espoir », car presque disparu hier, il est désormais de retour chez nous grâce à la ténacité d’une poignée d’ornithologues et la complicité d’agriculteurs impliqués. MERCI à eux. ** Le travertin, pierre de Tivoli ou tuf-calcaire est une roche sédimentaire, légère, aux qualités isolantes et très utilisée à l’époque dans la construction.


Cette note est un addenda tardif mais nécessaire, généré par cette 1ère photo considérée comme nulle et insatisfaisante. Néanmoins, elle a eu le mérite de mettre en lumière le déséquilibre existant entre le corps de tuf et la structure existante, marquée par la forte présence de 2 belles pinces à forge.

Une mutation délicate à réaliser aussi par le fait que le faucon 2013 est resté sur son parapet durant l’élaboration des plans et coupes pour le façonnage du tuf. Ce n’est que lors de l’assemblage qu’un léger malaise s’est installé. Il mettait en évidence la difficulté de l’opération et soulignait combien l’idée de mutation pouvait se révéler périlleuse. Dès lors, remettons tout de suite l’ouvrage sur le métier pour que ce malaise se dissipe ... moins de cent fois.... espérons-le!

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