Cette fois, la découverte d’un beau bloc de grès coquillier bleu de la Molière dans le dépôt de l’entreprise Lachat à Bioley - Orjulaz est le déclencheur réel de la rêverie de ce milieu de printemps.
Reprise confiante et joyeuse dans l’option de recréer une forme épurée avec le choix de ne pas recourir au fer ni à la céramique pour le corps de cet oiseau. Néanmoins et en prime, un clin d’œil supplémentaire : celui de réaliser sa queue avec un grès coquillier jaune de la Molière. [seconde tonalité dominante dans cette carrière fribourgeoise]
Grand coup de chapeau au tailleur de pierres Yves Kolly pour cette prestation belle mais périlleuse !
Car le percement, dans un grès coquillier, d’un axe vertical qui passe par le centre de gravité de l’oiseau en lui offrant une rotation parfaite, justifie largement la qualification de travail remarquable !
Un arrache - clous de couvreur ardoisier fera office de flèche directionnelle. Un manche de manivelle de frein avec sa tige filetée sera l’assise de l’oiseau et lui permettra de prendre le vent à son gré… Aussi, souhaitons-lui de trouver un balcon accueillant sur lequel il saura se mettre en valeur ! Il le mérite largement.
En principe, disait Woody Allen « Tout propos, texte ou film a un début, un milieu et une fin ! ». Dans le cas présent, je peine effectivement à trouver une fin mais cela ne sera en aucun cas une palinodie….
Un terme trouvé dans : « Essai pour un paradis » de G. Roud, un petit traité pour la marche en plaine… mais inconnu de mon vocabulaire … dès lors je m’empresse de vous en dire plus.
Palinodie : en général la conclusion dans laquelle l’auteur révoque tout ce qu’il s’est efforcé de démontrer. Plus généralement désigne le fait de se contredire ou toute forme de rétraction ou de désaveu de ce que l’on a dit auparavant.
Eh bien voilà : c’est dit et on peut passer à autre chose. Alors salut et à bientôt.
Comments