La hache et le marteau … du nouveau dans le carnet de route ?
- Papipe
- 13 janv. 2024
- 2 min de lecture
Et voilà que depuis des mois et des mois, je cherchai une solution pour l’abat-jour d’Irène sans trouver une réponse qui tienne vraiment la route….
Et puis, et puis, après un long cheminement … J’atterris le vendredi 10.11.2023 dans l’atelier « VdeV création » de Madame Laurence Zähner à la Robellaz…
… Et alors : « Magnifique ». Notre échange d’idées et ses excellents conseils ont été les vrais déclencheurs de la résolution finale ! Un grand merci Madame.
Il ne restait plus qu’à imaginer une élucubration plus simple de lignes et de plus petit format que le « Ver et son fruit » initial … pour que cet abat-jour prenne sa juste place dans la création.

Le soir même, le « rotor » s’était mis en marche. Dimanche matin en ouvrant la caisse des outils particuliers et précieux, le bon germe espéré s’y trouvait !
Ne restait que l’assemblage à réaliser avec une serfouette, un marteau et une hache…pour que la lumière de l’abat-jour d’Irène sublime ces outils, sobres de ligne mais authentiques.
Pourquoi ce titre ? En cherchant un peu, beaucoup, passionnément …, vous trouverez un bulletin de la Société préhistorique française qui parle de « Mégalithes et traditions populaires » et relate l’histoire de « la hache et le marteau de vie et de mort ».

Mais pour moi, ce sont surtout deux outils, repérés à l’époque dans une brocante, qui sont beaux et élégants.
La hache en particulier est poinçonnée « 100 L » et porte le sceau de la forge Morand, entreprise familiale fondée
en 1899 à la Tour de Trême .
Les haches (une spécialité de la maison) ont fait leur fierté et réputation « jusque loin alentours ».
Le tout repose sur un socle en frêne
(qui dit hache…dit bois !), solde
de poutrelle récupéré dans l’atelier d’Alexandre Chollet.
Il a eu le temps de bien sécher avant d’être mis « au carré » puis poncé et huilé.
C’est ainsi que se termine l’histoire du « quatre-mains » initié avec Irène pour notre exposition de 2021 à l’EpiCurie de Suchy. Cet abat-jour servait alors d’ombrelle au « ver et son fruit ». Puis, nous avions évoqué et tenté d’autres solutions pour apporter plus de lumière à cet ensemble mais sans parvenir à trouver la bonne formule … celle qui aurait engendré un top-là simultané ! Cette fois, c'est gagné !

Souhaitons-nous une année aussi riche en couleurs
que les tiroirs d’un marchand de pastels !
Christian Bobin
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