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  • Photo du rédacteurPapipe

La pince à forge ... elle vole ?



C’est probablement la photo d’un grondin volant qui est à l’origine de cette élucubration, laquelle prend le nom de « Pince ailée »

Nous pourrions dire aussi qu’il fallait retrouver sans trop tarder le bonheur d’assembler verre, fer et roche, après la réalisation légère et élégante de la libellule.



Les pinces à forge, le tisonnier de cheminée, un bloc de tuf-calcaire et le savoir-faire d’une artisane pour travailler le verre en technique fusing ont été les ingrédients indispensables pour mener à bien ce projet. Il fallait également un ferronnier qui relève le défi de faire de « l’horlogerie » plutôt que de la pergola ou du portail ! Grandes reconnaissance et gratitude à vous, Marie-Jo Corral et Vincent Desmeules pour ce partenariat fort apprécié. En une phrase : nos vibrations respectives ont oscillé avec équilibre autour d’une trajectoire commune.




Tout au long de cette recherche d’envol, trois images-réflexions ont trouvé graduellement la bonne focale, tout en sachant que le savoir n’est jamais absolu, mais plutôt de l’ordre de la réponse probable, de l’hypothèse… La première concerne le regard que l’on peut porter sur la génération de nos petits-enfants, laquelle endure en pleine adolescence, jeunesse et temps des études, des restrictions ou frustrations liées à une pandémie qui pourrait bien être aussi une conséquence du comportement de notre société depuis un demi-siècle et impactant notre mode de vie bien souvent irresponsable … La seconde m’est apparue lors d’un récent match de foot. En effet, j’aimerais bien que notre société se comporte comme la Nati contre la Turquie et non pas comme elle l’a fait face à l’Italie où l’on avait vraiment l’impression que les gars jouaient ensemble pour la première fois tout en cherchant à se débarrasser au plus vite du ballon et/ou plus grave … restaient cachés pour ne pas le recevoir ! (voir N.B.) Pour clore ce propos positivement, la troisième sera la maxime d’une écrivaine québécoise (de notre génération) qui résume en une phrase son dernier livre :

« N’attendez pas ou plus que l’on vous fasse plaisir…offrez-vous le ! »


N.B. Les propos footballistiques évoqués ci-dessus sont antérieurs à la performance historique que ce groupe nous a montré par la suite en huitième de finale contre la France. Quelle magnifique leçon de pugnacité, de confiance en ses possibilités, de courage d’oser ensemble, d’aller de l’avant, au risque de se tromper peut-être, mais avec la certitude de grandir ! Un exemple qu’il ne faut pas oublier et qui peut nous être utile. Salut et à +.


PS. « Je voudrai écrire mes mémoires avant de la perdre » Stéphane de Groodt

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