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Serait-ce la chronique d'un ...


Moine du couvent ?

Perroquet marin ?

Clown de mer ?

Si ma mémoire est bonne, il était convenu tacitement d’évoquer Proust et Jeanne Moreau. Mais, dans cette attente, avez-vous eu la possibilité de savourer une madeleine ?

« J'ai la mémoire qui flanche, je m’souviens plus très bien

Quel pouvait être son prénom et quel était son nom Il s'appelait, je l'appelai, comment l'appelait-on ? Pourtant c'est fou ce que j'aimais l'appeler par son nom »

Extrait / chanson de Serge Revzani, magnifiquement interprétée par Jeanne Moreau dans les années 60

C’est vrai que pour aborder le thème de la mémoire, il serait inconvenant de ne pas mettre à l'honneur le souvenir le plus célèbre de la littérature : la madeleine de Proust dans la ** Recherche du Temps perdu ** Tout le monde connaît le goût du narrateur pour le gâteau de son enfance.

Mais sait-on que ce dernier fait l'expérience d'un étrange moment qui associe le goût à une réminiscence ? Pour aller plus loin dans ce propos, vous avez l’option de cliquer ou pas sur le Propos no 8.

Pour l’heure, revenons à la question de cette chronique et affirmons d’emblée que le macareux est les trois à la fois, qu’il se nourrit essentiellement de poissons, mais surtout pas de madeleines.

En effet, pour cet oiseau qui passe le plus clair de son temps en haute mer, on parle indifféremment de macareux moine ou de perroquet marin auquel on donne aussi le surnom de : clown de mer. Référence à sa façon particulière de se déplacer sur terre alors qu’il est fort habile sur et sous l’eau.

Aussi est-il temps de vous parler des particularités de cette énième élucubration. La 1ère consistait à coller le marbre blanc de Turquie avec le calcaire noir de St.-Triphon avant même de les façonner aux dimensions du corps ; la 2ème était d’insérer dans la tête un bras de la cisaille à tôle pour que le joint du cou soit parfaitement ajusté. La 3ème était de lui offrir une queue en céramique pour lui donner de l’élégance. Enfin, l’ultime était de trouver de bonnes assises à ses pieds palmés, lesquels lui sont fort utiles pour s'agripper parfois au rocher !

Il sera au rendez-vous du 14 au 30 juin à la Galerie du Carolin, parmi une trentaine de rêveries dont les 2/3 ont été réalisées depuis l'exposition de 2017. Une surprise vous y attend également. Va -t-elle vous étonner ? That is the question !

« Nous sommes faits de l’étoffe de nos rêves » dixit Shakespeare


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