Chronique d’un double plaisir partagé….
- Papipe
- 22 sept. 2019
- 2 min de lecture

Comme rappelé dernièrement, l’élucubration naît souvent d’une image fulgurante générée par un outil ancien ou par la pierre du chemin. Une émotion peut également créer une situation similaire et favorable à la naissance d’une rêverie.
Une fois réalisée, celle-ci procure un plaisir particulier parce qu’il s’est passé plusieurs mois entre sa première esquisse et son achèvement. La pierre n’a pas encore été dénichée, le tailleur de pierre n’a pas trouvé le temps, le ferronnier est très occupé ou -- cela arrive aussi -- une nouvelle découverte de vieil outil modifie le projet.
Néanmoins un jour et malgré tous ces aléas, elle est soumise aux regards des autres. Alors...comme me le rappelait malicieusement un ami-artiste parti en Belgique : « C’est le moment où tu t’exposes ! »
Par la suite survient parfois un moment charmant et agréable : celui de voir dans les yeux de l’autre, le coup de cœur pour l’élucubration. Mais presque simultanément aussi surgit une espèce de tristesse, celle de la séparation et de la prise de conscience qu’elle va changer de domicile.
« Avec le temps va tout s’en va. On oublie… »
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